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  • Dans la masturbation, ce n'est pas de faire joujou avec son sexe qui est important. D'abord, c'est d'être en érection. Tout est bon pour bander au maximum, caresses, salive (très efficace sur le gland), tripotage, ... Puis, après s'être excité un bon moment, fait baissé en fait le désir, on en vient à vouloir aller juqu'au bout. Sinon, il y a frustration. Certains disent qu'il faut s'arrêter avant. Mais la frustration ne me semble pas le meilleur moyen, la pulsion revient au galop et c'est beaucoup moins sympa. Donc on se masturbe. Certains font ça violemment, certains très doucement. J'opterai pour la douceur, le plaisir en est bien plus fort. Et il faut arriver forcément à l'éjaculation. Plus elle sera grande, plus on sera satisfait. Un petit filet de liquide pré-éjaculatoire n'est pas satisfaisant. Empécher que le jet en mette partout peut être une solution pour maintenir la pression dans la verge. Il y a donc ce désir de voir le sperme, de sentir le liquide monter et provoquer l'orgasme. Le plaisir de la masturbation n'est pas de faire des vas et viens mais bien d'atteindre à l'orgasme de l'éjaculation. Certains vont en produire beaucoup, d'autres quelques gouttes. Ca, c'est la physiologie de chacun.

    Tout cela fonctionne sur des habitudes. On a pris l'habitudes depuis plusieurs années, à associer une baisse de moral, une contrariété, à la pratique de la masturbation. On va se faire du bien et aller mieux après ! En général, une tension s'en va après, on se dit qu'on a bien fait, on se sent reposé, détendu, libéré de cette pulsion. Mais le moral en prend un coup, une baisse de tonicité, pire qu'avant. Donc, danger de la pratique. Ce n'est qu'un moyen provisoire d'aller mieux, mais on ne considère pas assez la suite.


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  • Je ne vais pas vous parler en psy ou en docteur, je n'en suis pas un. Je parlerai donc de moi directement, je n'ai que cela pour en parler. Un jour, j'étais ado, en 5e au collège, un copain en étude me dit : tu te fais la paille combien de fois par semaine ? Je ne savais même pas de quoi il parlait. Devant mon ignorance, il m'explique comment on fait. Le soir même j'essaie. Depuis, je n'ai pas réussit à m'en défaire. Ce n'est pas que je n'aime pas ça, le plaisir est réel. Mais je ne fantasme pas sur une fille ou sur des sujets pornos. J'ai une pulsion qui monte en moi et il faut que je l'assouvisse. Ca peut prendre plusieurs jours à monter. En général c'est au moins une fois par semaine. Je la sent qui démarre et ça ne cesse de grimper. A part ça, je n'ai aucun désir de masturbation. C'est souvent lié à une frustration, un manque d'affection, une baisse de moral, une contrariété ou de la fatigue. Je crois que ça résume bien les différents points de départ de la pulsion. Rien de sexuel, pas de manque de sexe ou de rapports, c'est lié à l'esprit. On dit qu'on manque alors de dopamine, qui dans le corps procure le plaisir. On en a besoin et lorsqu'on en manque elle demande à sortir. On peut penser que les pédophiles, les violeurs et accros du sexe sont dans ce cas, où la dopamine fait défaut et ils faut absolument trouver une solution pour faire baisser la demande. Nous sommes donc "dépendants" ! Que faire ? Regarder des films X, chercher des photos pornos sur internet, aller voir les putes, ....en général ça ne fait qu'augmenter le désir. La tension ne baissera qu'après avoir éjaculé. Et se masturber est un des moyens faciles pour arrêter de penser à ça et faire baisser la tension. Je vais vous mettre des photos de sexe, parce que là aussi ça fait partie du désir. On prend plaisir à en voir parce qu'on cherche à se voir soi-même. On s'en lasse néanmoins assez vite. On cherche quelque chose qui pourrait remplacer notre masturbation, peut-être celle des autres. Mais en général ça ne change rien. Deviens-t-on homo ? Je ne crois pas, les femmes aussi aiment regarder des femmes nues. C'est juste de comparer ou avoir un regard extérieur sur notre propre sexualité. J'ai remarqué que plus on se masturbe, plus on a envie de recommencer. Certains trouvent que se masturber une fois par semaine est déjà trop, certains en sont à une fois par mois. Pour beaucoup, c'est plusieurs fois par semaine, quand ce n'est pas plusieurs fois par jour ...et ça devient envahissant. C'est ça la vie ? Ce n'est plus pour se faire plaisir. C'est une drogue et elle demande qu'on l'assouvisse. J'ai plusieurs fois essayé d'en parler à un prêtre en confession. En général il sent venir la chose et interrompt le sujet bien avant. "Ce n'est pas grave !" , ou bien "nous sommes faibles", ou au contraire "c'est un grand péché, il ne faut plus jamais le refaire !!!". Que faire avec ça ? N'y a-t-il pas quelqu'un qui peut en parler sans pudeur, calmement, sereinement, franchement ? Ca semble difficile.


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  • Bonjour et bienvenue sur ce site un peu particulier. Ce n'est pas un endroit porno comme on pourrait le supposer, même s'il ne veut pas de tabous et parle de tout pour justement aborder de plein fouet le sujet, montre parfois. Si des personnes mineures ou pouvant être choquées par le sujet arrivent ici, il est préférable qu'elles changent aussitôt de site. Ce site est fait pour ceux qui se masturbent et en on marre d'être "esclaves" de cette habitude. Pour cela nous allons parler de tout, absolument de tout ce qui touche à la masturbation pour pouvoir analyser et aborder le sujet jusqu'au bout. Assez de ces sites pudiques qui parlent de "pratique sexuelle" ou qui condamnent au nom de la morale ou de la religion des gens qui ne sont pas des accros du sexe mais qui n'arrivent plus à se libérer de la masturbation. Qui suis-je ? Je suis quelqu'un qui se masturbe depuis des dizaines d'années, qui en a marre de le faire mais n'a jamais trouvé la force ou les moyens d'arrêter. Catholique pratiquant, je ne cache pas mes convictions mais refuse toute condamnation à l'enfer, parce que ce n'est pas si simple. De récente affaires ont mis en avant des moines de communautés qui faisaient des conférences sur le sujet, condamnant la pratique et, sous couvert de compréhension et de miséricorde, disaient qu'il fallait arrêter de suite. Ils viennent d'être condamnés pour pédophilie et abus sexuels ! Que dire de ces moralistes ? J'approuve leurs convictions mais je désire par ce blog aborder le sujet librement, avec vos commentaires, vos analyses, vos idées. Non, la masturbation n'est pas forcément un vice, même s'il n'est pas bon d'y être attaché. Comment ça vient, est-on esclave d'une pulsion, laquelle, peut-on y échapper ? Méthodes, idées, sont elles efficaces ? Il y a ceux qui prétendent que ça fait du bien, que c'est même conseillé, d'autres qui préconisent l'abstinence totale au risque du martyre, d'autres qui se culpabilisent toute leur vie de ne pas faire ce que la religion leur demande, d'autres se masturbent en étant mariés, d'autres pour passer le temps, d'autres se font masturber par un(e) autre, .... le sujet est vaste.


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