• Parce que notre sexe est toujours là présent et qu'il réagit en permanence à nos états, il focalise parfois notre attention.

    Comment s'en débarasser ? L'ignorer ne fait que le mettre en valeur, le couper (ça s'est fait !) comme les eunuques est condamnable, ignoble et inutile, l'enfermer est pire encore, le flageller est du masochisme et de la bétise pure, ....donc faut faire avec.

    C'est même une preuve de maturité et de sagesse que de gérer cet organe qui peut-être nous empêche de vivre normalement. Il est là et nous devons l'aimer et le respecter. Détourner notre attention de lui est par contre une bonne chose, parce que ce n'est pas l'essentiel de notre être, mais une partie qui a son utilité, en son temps !

    Il nous  faut donc le regarder, le laisser vivre, mais ne pas en faire le centre de notre existence. En érection, il est comme un roi, il produit en nous des effets non négligeables. En repos, il est un peu flasque et ridicule. Apprenons à vivre avec, sans pudeur mal placée, sans exhibitionisme non plus. C'est notre partie "intime" qu'il faut préserver des regards de n'importe qui, et même de nous. Nous le connaissons, parce qu'il est à nous, mais nous ne devons pas en faire un "objet sexuel", un "motif porno". Faisons de notre sexe le plus beau de nos attributs, mais que nous gardons jalousement à nous, sans en prendre de l'orgueil, ni dégout, ni prostitution, mais juste de la fierté.

    Celui qui le prostitue avec d'autres, hommes ou femmes, ou celui qui l'hexhibe comme un trophée, ne se libère de rien, au contraire il s'enferme dans un esclavage pornographique, et une prostitution malseine. Notre sexe est beau, bon et utile. Il nous sert basiquement à uriner, mais aussi à jouir dans les rapports sexuels et à enfanter. Ce n'est pas rien.

    Peut-être que le voir différemment, nous aidera à le respecter davantage, et petit à petit le laisser reprendre sa vraie place dans notre corps.


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  • Je voudrais préciser une chose : il y a ceux qui se masturbent parce qu'ils en ont envie et c'est pour eux un plaisir sexuel comme un autre. Il y a la partenaire et puis il y a le solo. On fait ça pour se détendre, pour avoir un bon coup de fouet et un grand plaisir. Et puis il y a ceux qui le font parce qu'ils ont ce besoin pulsionnel de le faire. Bien sur il y a aussi de l'envie et du plaisir, mais à la différence des autres, ils ne recherchent pas ça. Mais le sexe fait partit de notre corps et c'est si facile de s'en occuper. On peut pas l'éviter. C'est à ceux là que je m'adresse, ils se reconnaitront. Les autres rigoleront ou diront qu'on a bien tort de s'en passer, mais chacun ses plaisirs !

    Pour ceux qui ne voient pas de quoi je parle, je précise : notre problème, c'est que notre sexe devient une obcession. Imaginez que vous vous mettez le pouce dans la bouche à tout bout de champs comme un bébé et que tout le monde le voit. Vous voulez arrêter, mais c'est un réflexe, ça vous démange, ça vous vient quand vous avez un coup de blues, c'est comme ça. C'est pas grave, mais vous voudriez arrêter et vous n'y arrivez pas. Pour la masturbation c'est pareil, et je pense que ces deux pratiques ne sont pas si éloignées quand à l'origine. Peut-être un manque affectif, un besoin de se réfugier sur une sécurité qu'on a toujours sur soi, .... En tout cas, les occasions sont proches : blues, baisse de moral, contrariété, manque affectif, .... Le début par contre, je pense est différent. Se sucer le pouce est instincif, il suffit de cacher sa main et ça peut être n'importe quand. Se masturber demande à se cacher et se n'est pas tout le temps. Une pulsion se mêle à la masturbation, quand ça commence, on sent que ça grandit, si ce n'est pas pour aujourd'hui, peut-être demain on craquera. Mais c'est proche ! Au début ce n'est qu'une idée qui arrive. Quand on a l'habitude on la repère vite. Et puis elle reviens, on commence à penser à se masturber. On rejette l'idée pour le moment, mais ça reviens de plus en plus. Jusqu'au moment où on n'en peut plus et on le fait. C'est parfois une occasion, un moment où on se touche le penis, aux toilettes, sous la douche, assis en train de regarder un film. Et on se dit que c'est le moment. C'est une forme de dépendance parce qu'il y a un manque à assouvir.

    Si je me masturbais quand j'en ai envie, le problème ne se poserait pas. Je le ferai de temps en temps peut-être, dans des moments de solitude ou parc eque j'ai envie de me faire plaisir sexuellement ou parce que ça me détend. Je pense que c'est ce que font ceux qui se masturbent sans que ça leur pose de problèmes. Pour ma part, ce n'est pas ça. Ca vient en général une fois par semaine. Je résiste, je n'ai pas envie en fait. Envie personnellement,mais quelque chose en moi à envie à ma place. Parfois je vais tenir une semaine entière à ne pas me masturber. L'envie ne m'est pas venue ou j'ai mieux géré quelque chose. Mais lorsque ça reviens, c'est l'enfer. Et après m'être masturbé, je le refais dans la même journée, et le lendemain, je comble presque l'abstinence de la semaine passée. C'est donc pire.

    Il y a donc deux raisons de se masturber : celle qui est consentante et celle qui proviens d'une pulsion et qui nous met dans une dépendance.


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  • Dans la masturbation, ce n'est pas de faire joujou avec son sexe qui est important. D'abord, c'est d'être en érection. Tout est bon pour bander au maximum, caresses, salive (très efficace sur le gland), tripotage, ... Puis, après s'être excité un bon moment, fait baissé en fait le désir, on en vient à vouloir aller juqu'au bout. Sinon, il y a frustration. Certains disent qu'il faut s'arrêter avant. Mais la frustration ne me semble pas le meilleur moyen, la pulsion revient au galop et c'est beaucoup moins sympa. Donc on se masturbe. Certains font ça violemment, certains très doucement. J'opterai pour la douceur, le plaisir en est bien plus fort. Et il faut arriver forcément à l'éjaculation. Plus elle sera grande, plus on sera satisfait. Un petit filet de liquide pré-éjaculatoire n'est pas satisfaisant. Empécher que le jet en mette partout peut être une solution pour maintenir la pression dans la verge. Il y a donc ce désir de voir le sperme, de sentir le liquide monter et provoquer l'orgasme. Le plaisir de la masturbation n'est pas de faire des vas et viens mais bien d'atteindre à l'orgasme de l'éjaculation. Certains vont en produire beaucoup, d'autres quelques gouttes. Ca, c'est la physiologie de chacun.

    Tout cela fonctionne sur des habitudes. On a pris l'habitudes depuis plusieurs années, à associer une baisse de moral, une contrariété, à la pratique de la masturbation. On va se faire du bien et aller mieux après ! En général, une tension s'en va après, on se dit qu'on a bien fait, on se sent reposé, détendu, libéré de cette pulsion. Mais le moral en prend un coup, une baisse de tonicité, pire qu'avant. Donc, danger de la pratique. Ce n'est qu'un moyen provisoire d'aller mieux, mais on ne considère pas assez la suite.


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  • Je ne vais pas vous parler en psy ou en docteur, je n'en suis pas un. Je parlerai donc de moi directement, je n'ai que cela pour en parler. Un jour, j'étais ado, en 5e au collège, un copain en étude me dit : tu te fais la paille combien de fois par semaine ? Je ne savais même pas de quoi il parlait. Devant mon ignorance, il m'explique comment on fait. Le soir même j'essaie. Depuis, je n'ai pas réussit à m'en défaire. Ce n'est pas que je n'aime pas ça, le plaisir est réel. Mais je ne fantasme pas sur une fille ou sur des sujets pornos. J'ai une pulsion qui monte en moi et il faut que je l'assouvisse. Ca peut prendre plusieurs jours à monter. En général c'est au moins une fois par semaine. Je la sent qui démarre et ça ne cesse de grimper. A part ça, je n'ai aucun désir de masturbation. C'est souvent lié à une frustration, un manque d'affection, une baisse de moral, une contrariété ou de la fatigue. Je crois que ça résume bien les différents points de départ de la pulsion. Rien de sexuel, pas de manque de sexe ou de rapports, c'est lié à l'esprit. On dit qu'on manque alors de dopamine, qui dans le corps procure le plaisir. On en a besoin et lorsqu'on en manque elle demande à sortir. On peut penser que les pédophiles, les violeurs et accros du sexe sont dans ce cas, où la dopamine fait défaut et ils faut absolument trouver une solution pour faire baisser la demande. Nous sommes donc "dépendants" ! Que faire ? Regarder des films X, chercher des photos pornos sur internet, aller voir les putes, ....en général ça ne fait qu'augmenter le désir. La tension ne baissera qu'après avoir éjaculé. Et se masturber est un des moyens faciles pour arrêter de penser à ça et faire baisser la tension. Je vais vous mettre des photos de sexe, parce que là aussi ça fait partie du désir. On prend plaisir à en voir parce qu'on cherche à se voir soi-même. On s'en lasse néanmoins assez vite. On cherche quelque chose qui pourrait remplacer notre masturbation, peut-être celle des autres. Mais en général ça ne change rien. Deviens-t-on homo ? Je ne crois pas, les femmes aussi aiment regarder des femmes nues. C'est juste de comparer ou avoir un regard extérieur sur notre propre sexualité. J'ai remarqué que plus on se masturbe, plus on a envie de recommencer. Certains trouvent que se masturber une fois par semaine est déjà trop, certains en sont à une fois par mois. Pour beaucoup, c'est plusieurs fois par semaine, quand ce n'est pas plusieurs fois par jour ...et ça devient envahissant. C'est ça la vie ? Ce n'est plus pour se faire plaisir. C'est une drogue et elle demande qu'on l'assouvisse. J'ai plusieurs fois essayé d'en parler à un prêtre en confession. En général il sent venir la chose et interrompt le sujet bien avant. "Ce n'est pas grave !" , ou bien "nous sommes faibles", ou au contraire "c'est un grand péché, il ne faut plus jamais le refaire !!!". Que faire avec ça ? N'y a-t-il pas quelqu'un qui peut en parler sans pudeur, calmement, sereinement, franchement ? Ca semble difficile.


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